À la recherche d’une école de management et vous hésitez entre plusieurs établissements ? Sachez alors que vous avez sonné à la bonne porte. Bien choisir sa business school, c’est avant tout se baser sur des critères de sélection les plus objectifs possible. Que vous souhaitez intégrer une école de management post bac ou après une classe préparatoire, l’enjeu reste identique et se limite à cette question : qu’est-ce que vous attendez d’une école de management ? Pour répondre à cette interrogation, voici cinq pistes sur lesquels se pencher.
1 — L’alternance
Intégrer une école de management en alternance est tout à fait possible. Ce mode de formation est de plus en plus mis en place dans les écoles de commerce du fait que la demande à la fois des entreprises et des étudiants est élevée. C’est ainsi que plusieurs établissements ont font de l’alternance une de leurs spécificités. Prenons l’exemple de la Montpellier Business School dont 52,4 % des élèves du programme grande école bénéficient de ce type d’apprentissage. En effet, si l’alternance est tellement prisée ; c’est qu’il a de bons arguments en sa faveur : les apprenants sont indemnisés et leurs frais de scolarité sont pris en charge par l’entreprise d’accueil. De plus, le fait de passer une longue période dans un cadre professionnel est une opportunité pour l’étudiant de développer son expérience en entreprise et de ne pas se limiter à des connaissances théoriques.
2— L’ouverture sur le monde
Une école de management digne de ce nom donne une grande importance à l’international. Pourquoi est-ce si essentiel ? L’objectif est de proposer aux élèves de business school un semestre ou une année à l’étranger à l’occasion d’un stage ou d’un échange avec des partenaires internationaux. D’un point de vue pédagogique, cela permet de développer un certain savoir-être et une curiosité culturelle qui sont clairement un plus lors de l’entrée sur le marché du travail. Chaque école de management a un service « international » dont le fonctionnement lui est propre :
- l’ESCP Europe, Skema et Kedge développent une approche multicampus ;
- Toulouse BS fait en sorte de recruter un grand nombre d’étudiants internationaux ;
- dans certaines écoles de commerce (ex. Iéseg), le programme grande école est accessible intégralement en langue anglaise ;
- Audencia rend obligatoire le choix d’une troisième langue vivante.
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3 — Le choix des spécialités
La grande force d’une école de management est de mettre en avant un champ de compétences particulier. Le début de la formation est le plus souvent généraliste avec un enseignement commun en finance, marketing, communication, audit, ou ressources humaines. D’autres spécialités sortent du lot : HEC propose un cursus médias, art et création ; organisations de l’économie sociale et solidaire à Neoma ; Kedge enseigne le management du vin ; EM Normandie de son côté privilégie la logistique portuaire. Mentionnons également, la possibilité d’entreprendre un double diplôme au sein d’un parcours ingénieur/manager grâce aux multiples collaborations entre écoles de commerce et écoles d’ingénieurs : Essec et Centrale Paris ; ESCE et ECE ; Télécom EM et les écoles de l’Institut Mines-Télécom.
4 — Les palmarès et les labels
Les labels et autres classements sont des indicateurs plutôt fiables et concrets afin de mesurer la qualité d’une école de management. Rares sont les business school qui peuvent se targuer d’être accréditées par les trois labels internationaux : Equis, AACSB et AMBA. Seulement 13 établissements français ont atteint cette reconnaissance et trouvent leurs places dans le classement des écoles de commerce en 2018, citons : HEC, ESCP Europe, EM Lyon, Edhec, Grenoble EM, Iéseg, Kedge, Audencia, Toulouse BS, Skema, Rennes SB et Neoma. Dans le détail, ces accréditations internationales reposent sur l’excellence académique et le rayonnement mondial, entre autres. La question des palmarès n’est pas une fin en soi lors de vos recherches d’une école de management. Néanmoins, il reste intéressant d’en prendre connaissance afin de se faire une idée brève sur un établissement ou une formation sans se limiter à ces accréditations. Pourquoi ? Elles possèdent plusieurs contraintes pour les écoles de commerce : coût financier considérable, attente de 3 ou 4 ans pour recevoir une première accréditation, risque d’uniformisation des écoles, appauvrissement de la formation professionnelle en faveur de l’enseignement académique. Gardez à l’esprit qu’une école de management sans labels n’est pas forcément signe d’absence de qualité, loin de là.
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5 — la vie étudiante
Au-delà des cours et des examens, la grande majorité des business school font de la vie associative des étudiants un élément essentiel de leurs études supérieures. Au point où une école comme l’ISC rend le travail social presque obligatoire en l’incluant dans les crédits ECTS. La gestion d’une association est un exercice très formateur étant donné que les étudiants mettent en application leurs savoirs théoriques dans un contexte pratique : ils délèguent des tâches, organisent des entretiens de recrutement, contrôlent un budget, etc. Le type de structures est varié, des bureaux des élèves aux juniors entreprises en passant par les associations sportives ou artistiques.
Approfondir ces différents points vous permettra de voir un peu plus clairement l’offre en matière d’écoles de management. N’hésitez pas à contacter directement les établissements qui vous intéressent, cela mettra en évidence votre motivation et vous pourrez également récolter des informations cruciales. Au cours de vos recherches, d’autres préoccupations feront leurs apparitions : comment préparer le concours des grandes écoles ? Comment gérer les frais d’inscription élevés ? Pas d’inquiétude à avoir, prenez le temps de discuter avec des spécialistes de l’orientation gratuitement et de chez vous grâce à Mon Salon Étudiant.